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Découvrez notre collègue Marie-Christine Alarie, conseillère en gestion des matières résiduelles à la CMQuébec depuis maintenant deux ans. On discute avec elle de ce qui l’a menée jusqu’à nous, de sa passion pour les animaux (et l’environnement !) et de consommation responsable.
Parle-nous de ton parcours.
J’ai débuté mes études en écologie à l’Université de Sherbrooke. Dans le cadre de ce programme, j’ai réalisé deux stages coopératifs ; le premier comme naturaliste interprète au Parc national Forillon à Gaspé, le second en recherche sur le comportement du crabe des neiges à l’Institut Maurice-Lamontagne. Ces expériences terrain m’ont donné la piqûre du monde marin, j’ai donc décidé de poursuivre mon baccalauréat en biologie marine à l’Université du Québec à Rimouski.
Pendant ces quelques années, je me suis impliquée dans le comité d’action pour la lutte aux changements climatiques de mon université. De fil en aiguille, j’y ai découvert une véritable passion pour l’environnement ! La décision de poursuivre aux études supérieures, plus particulièrement à la maîtrise en environnement à l’Université de Sherbrooke, allait de soi. Cette spécialisation m’a permis de travailler à temps partiel comme conseillère en environnement à l’Université pendant ma maîtrise et de côtoyer des professionnels en gestion des matières résiduelles dévoués et inspirants. Ils avaient un impact concret sur l’environnement et j’ai tout de suite su que je souhaitais suivre leurs pas.
Qu’est-ce que tu voulais faire comme métier quand tu étais jeune ?
J’ai longtemps voulu être vétérinaire. Cela dit, vers l’âge de cinq ou six ans, je ramassais déjà les mégots de cigarettes laissés au sol et les déchets qui traînaient pour les jeter à la poubelle. J’étais découragée de voir que les gens ne faisaient pas attention à la planète et jetaient toutes ces matières au sol. Comme quoi c’était écrit dans le ciel que j’allais un jour devenir conseillère en gestion des matières résiduelles !
Quelle a été ta première impression de la CMQuébec lors de ta première journée de travail ? A-t-elle changé depuis ?
J’ai été très impressionnée par le professionnalisme des gens et l’aspect humain de l’organisation. La structure et la qualité des documents produits m’épataient, de même que la polyvalence et le parcours de mes nouveaux collègues. Je peux maintenant dire qu’après deux ans, ce n’est plus une impression, mais bien une affirmation et une fierté pour moi de faire partie de cette belle équipe qu’est la CMQuébec. En effet, le professionnalisme, le respect, la passion de notre travail et l’amour des défis sont tous des éléments qui nous unissent au sein de l’organisation !
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite réduire sa quantité de matières résiduelles générées ?
Mon meilleur conseil serait de mettre en pratique la hiérarchie des 4RV en se posant la question suivante avant d’acheter un bien neuf ou de se départir d’un produit : « Puis-je réduire, réemployer, réparer, recycler ou valoriser un bien avant de m’en procurer un autre ? », et ce, dans cet ordre de priorité. Je l’inviterais aussi à consulter les nombreux outils en ligne conçus pour nous aider à faire des choix plus responsables en gestion des matières résiduelles, comme le site Web de Recyc-Québec. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans une société de consommation où nous nous faisons continuellement bombarder de publicités pour nous inciter à acheter toujours plus. Déjà, de se questionner sur sa consommation, c’est un pas dans la bonne direction !
Ton dicton favori ?
En persévérant, on arrive à tout ! J’ai toujours cru et appliqué ce dicton. Même si le parcours est parsemé d’embûches, j’avance et je vais jusqu’au bout.
Que souhaites-tu pour le territoire métropolitain dans les prochaines années ?
Je souhaite que la population participe en grand nombre à la collecte des résidus alimentaires et améliore la qualité de leur tri à la source pour réduire la quantité de déchets qu’ils produisent. De plus, j’aimerais beaucoup que l’économie circulaire gagne en importance et que la réparation des produits redevienne accessible et plus abordable pour contrer l’obsolescence programmée et l’épuisement des ressources naturelles. Ultimement, je rêve que le marché du réemploi devienne alléchant pour toutes les classes sociales. J’aspire aussi à ce que nos écoles primaires et secondaires puissent obtenir l’accompagnement et les ressources nécessaires pour gérer adéquatement l’ensemble de leurs matières résiduelles, appliquer au quotidien la hiérarchie des 4 RV et intégrer des ateliers éducatifs en environnement pour donner l’exemple à nos citoyens de demain. Ça promet !