Chaque mois, mettez un nom sur l’un des visages de la Communauté en partant à la rencontre d’un membre de notre équipe !
Simon est un élément essentiel de l’équipe grandissante de gestion des matières résiduelles au sein de notre service de l’environnement. Ce « gars des poubelles », comme il se surnomme si bien, a une vision rassembleuse et clairvoyante de l’avenir et de l’impact que nous pouvons avoir à l’échelle métropolitaine. Zoom sur ce passionné de la nature.
Une journée dans la peau d’un·e technicien·ne de recherche en gestion des matières résiduelles, ça ressemble à quoi ?
J’aime dire à la blague que je suis un « gars de poubelles », davantage évocateur que le titre de technicien en gestion des matières résiduelles, mais cela n’est pas vraiment plus éclairant ! À l’échelle métropolitaine et en vertu des compétences de la CMQuébec, je suis en support à mes superbes collègues en gestion des matières résiduelles (GMR pour les intimes) sur des dossiers de planification, de coordination et de financement
Concrètement, mon rôle au quotidien consiste à gérer des données en GMR (acquisition, compilation, analyse, etc.) en lien avec la révision du Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles, aider à la rédaction de divers documents (comptes-rendus de rencontres, notes internes, documents de planification, etc.), contribuer aux réflexions d’équipe sur divers sujets ou encore participer activement à la mise en œuvre globale de nouveaux projets, dont celui sur la réduction des plastiques à usage unique dans le milieu de l’alimentation. À l’horizon, notamment avec la modernisation de la collecte sélective, l’obligation municipale de collecter les matières organiques et la réforme des redevances à l’élimination, le milieu de la GMR ne manquera pas d’animer mes journées de « gars de poubelles » !
Pourquoi as-tu choisi cette carrière ?
À l’orée de ma vingtaine, encore candide et ignorant, j’ai été choqué de l’indifférence de la société face aux enjeux environnementaux lors de mes différentes formations collégiales. À la sortie de mon secondaire, je souhaitais travailler en nature et être en contact avec la faune et la flore, mais à la lumière du rapport destructeur et dominateur que l’homme entretient avec la nature, j’ai finalement précisé mon choix professionnel : trouver et appliquer des solutions face aux enjeux environnementaux. Vous l’aurez compris, l’urgence environnementale est mon leitmotiv professionnel, mais en tant qu’environnementaliste, j’ai cette lueur d’espoir qui me permet de croire que la carrière dans laquelle je me suis engagée contribuera à améliorer l’état de la planète. Non, je ne me serais pas investi dans une cause perdue d’avance !
Qu’est-ce qui te motive ?
La gestion des matières résiduelles était responsable de 7,8% des émissions de GES au Québec en 2019 (Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, 2021) et est symptomatique de la surconsommation de biens, elle-même tributaire et à la source de bien des maux de nos sociétés occidentales : obsolescence programmée, économie linéaire, pollution plastique et j’en passe. Il m’apparaît donc évident que de jeter moins et changer nos comportements vis-à-vis les objets qui nous entourent en suivant la hiérarchie des 3RV-E constitueraient un changement de paradigme majeur au grand bénéfice de l’environnement. Sur une note plus positive, car être lucide signifie aussi entrevoir le bon côté des choses, la CMQuébec est riche de l’expérience de nombreux professionnels senior en environnement et qui m’en apprennent toujours plus à chaque jour. Je partage des valeurs communes avec mes collègues et cette compréhension mutuelle des enjeux auxquels nous faisons face m’enrobe d’un sentiment de solidarité très puissant. Également, à l’échelle où la CMQuébec se situe, les actions prennent plus de temps avant de se matérialiser, mais une fois enclenchées, leur nature structurelle leur confère un grand pouvoir de changement très valorisant à constater.
Si tu pouvais dîner avec n’importe qui, mort ou vivant, ce serait qui ?
Je ne suis pas le genre de personne qui idolâtre des personnalités publiques ou même des personnes en général, mais je dirais Serge Bouchard. J’adore le Québec, je cultive une curiosité sans fin pour l’histoire, particulièrement des cultures et des sciences naturelles (climat, biodiversité, géologie, etc.), et je suis séduit par les conteurs passionnés qui amènent des perspectives différentes sur le monde. Serge Bouchard, avec son regard anthropologique et sociologique unique sur le monde, a éclairé les esprits d’une génération en entier. Un dîner ne serait pas assez long, selon moi …
La CMQuébec en un mot ?
Consciencieuse. Ce trait de personnalité de l’organisation, émanant de chacune des équipes de travail, a forgé mon profil de professionnel au service de la population métropolitaine dès mes premiers jours ! Une rigueur méthodologique en tout point et des standards de qualité scrupuleusement atteints, c’est ça la CMQuébec. Si elle avait un visage, elle revêtirait celui d’une Grande sage, où chaque action posée est réfléchie dans les moindres détails !