CONSIDÉRANT QUE le Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a décrété, en 2018, l’état d’urgence climatique afin de tout mettre en œuvre pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C;
CONSIDÉRANT QUE le Canada est signataire de l’accord international sur le climat faisant suite à la 21e Conférence des parties (COP21), engagement international fixant comme objectif une limitation du réchauffement mondial entre 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100;
CONSIDÉRANT QUE la Politique de mobilité durable du gouvernement du Québec a fixé, d’ici 2030, un objectif de réduction de 37,5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le secteur des transports sous le niveau de 1990;
CONSIDÉRANT QUE la Politique énergétique 2030 du gouvernement du Québec vise à réduire les émissions de GES;
CONSIDÉRANT QUE les citoyens ont évoqué l’urgence d’agir et proposent de soutenir les municipalités dans leurs efforts de lutte contre les changements climatiques;
CONSIDÉRANT QUE la résilience et l’adaptation s’avéreront des solutions couteuses pour nos sociétés;
CONSIDÉRANT QUE la dégradation de l’environnement climatique nuira considérablement à la qualité de vie de nos sociétés et engendrera de l’incertitude sociale et économique;
CONSIDÉRANT QUE les municipalités représentent un pouvoir politique indéniable en gestion durable de l’aménagement du territoire au Québec;
CONSIDÉRANT QUE la gouvernance de proximité mise en place entre le gouvernement du Québec et les municipalités ces dernières années devait permettre une prise en charge par les localités des enjeux actuels de nos collectivités, dont la lutte aux changements climatiques;
CONSIDÉRANT QUE l’adaptation aux changements climatiques demande un changement de paradigme en aménagement du territoire, en gestion des matières résiduelles, en gestion de la mobilité, en agriculture et en agroalimentaire;
CONSIDÉRANT QUE les municipalités espèrent être des villes intelligentes qui réussiront à moderniser le développement et l’aménagement de nos territoires en fonction des enjeux du 21e siècle;
CONSIDÉRANT QUE la lutte aux GES peut se traduire par l’amélioration de la performance énergétique du secteur résidentiel, institutionnel, industriel, commercial, public et du transport, ces secteurs d’activités étant étroitement liés à la gouvernance municipale;
CONSIDÉRANT QUE la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ), en vertu de la Loi sur la Communauté métropolitaine de Québec, de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme et de la mise en œuvre de son Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD), a les compétences requises en matière de lutte aux changements climatiques;
CONSIDÉRANT QUE la CMQ veut être un vecteur de changement pour la lutte aux changements climatiques et que la mobilisation de la deuxième région démographique et économique du Québec a toute son importance;
CONSIDÉRANT QUE les enjeux de la région métropolitaine de Québec devront être communiqués aux citoyens, que ces derniers devront ultimement être impliqués dans la démarche et que celle-ci devra bénéficier d’une acceptabilité sociale;
CONSIDÉRANT QUE la CMQ est présentement en processus de révision de son PMAD et que le développement durable de son territoire sera au cœur de cette démarche.
PAR CONSÉQUENT, la CMQ reconnaît l’état d’urgence climatique et s’engage ainsi à mettre en place un processus de concertation à l’échelle métropolitaine afin de mobiliser les parties prenantes, partager les connaissances sur les changements climatiques, mettre en relief les opportunités et les défis en matière de réduction des GES et d’adaptation aux changements climatiques, fédérer les différents secteurs d’activités et jeter les bases pour l’élaboration d’une éventuelle stratégie métropolitaine sur la réduction des GES*.