Lors de la séance du conseil, les membres ont pris acte de deux rapports concernant la vulnérabilité des sources d’eau potable au fleuve des villes de Québec et de Lévis, en regard de la salinité.
Le premier rapport porte sur la variabilité temporelle et spatiale des données de conductivités aux usines de Sainte-Foy, de Lévis et de Saint-Romuald. Les analyses confirment que, pour l’instant, la zone de transition saline ne serait pas à l’origine des pointes de salinité mesurées aux prises d’eau. De plus, les pointes de salinité observées surviennent en hiver à la suite de conditions météorologiques qui pourraient requérir de l’épandage de sel.
Le second rapport présente des données de salinité à la hauteur de Québec, entre le secteur Cap-Rouge-Saint-Nicolas, jusqu’à la pointe de l’île-aux-Oies à l’est. Le projet d’échantillonnage a permis de récolter des données de conductivité pour 210 stations dans le fleuve Saint-Laurent. Pour l’instant, les données analysées n’ont montré aucune anomalie significative de la conductivité à proximité des prises d’eau potable de Sainte-Foy, Saint-Romuald et Lévis.
Afin de savoir si l’intrusion saline peut constituer un problème pour l’approvisionnement en eau potable dans le futur, les étapes subséquentes du projet consistent essentiellement à analyser et modéliser le déplacement du front salin selon des scénarios de changements climatiques (hausse du niveau marin et changements du débit fluvial), d’ici 25 et 50 ans.
Rappelons que ce projet est réalisé en collaboration avec Ouranos, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques ainsi que les villes de Québec et de Lévis et vise à mieux comprendre les sources actuelles et futures de salinité.