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Bruno Labonté fête ses vingt ans à la CMQuébec ! Ce pionnier du département de géomatique se remémore son parcours et les défis qu’il a eu à surmonter au cours des dernières années.
Quel métier rêvais-tu de faire plus jeune ?
Jeune, je m’intéressais énormément aux animaux. Je lisais beaucoup sur leurs performances ou leurs habitats, par exemple. Le métier de vétérinaire m’intéressait, mais de fil en aiguille, je me suis tourné vers la paléontologie, puis la géologie afin de mieux comprendre comment la vie et la Terre ont évolué. Je raffolais déjà des atlas, à l’époque.
Parle-nous de ton parcours.
À l’Université Laval, j’ai choisi d’étudier en géographie, car après un an en sciences économiques, je sentais qu’il me manquait une dimension fondamentale, soit le volet spatial. Après ma première année, j’ai découvert avec grand intérêt le domaine de la géomatique, qui me permettait de creuser davantage la compréhension et l’analyse du territoire.
Une fois diplômé, j’ai commencé comme consultant en géomatique appliqué en aménagement du territoire et en transport. Mes contrats touchaient autant la sécurité routière que l’urbanisme. Cela m’a permis de bien connaître les caractéristiques de notre région et les réalités du milieu municipal.
Déjà 20 ans à la CMQuébec ! De quelle réalisation es-tu le plus fier ?
Ces 20 dernières années ont passé à vitesse grand V ! En 2002, tout était à construire. Notre principal défi était de rassembler les données géospatiales du territoire et d’identifier la meilleure façon de partager ces données avec les villes et MRC ainsi que le grand public. Depuis, nous avons recueilli plus de 2000 données. Ces dernières sont maintenant accessibles en ligne.
Je suis particulièrement fier du prix ESRI Canada que nous avons reçu en 2009 pour le déploiement de notre première carte interactive grand public ainsi que la remise du prix Vectora de l’Association géomatique municipale du Québec pour l’ensemble de nos cartes interactives.
Aujourd’hui, la CMQuébec dispose d’un éventail de 12 cartes interactives touchant des domaines diversifiés et complémentaires, en passant des matières résiduelles au développement social. Cet accomplissement est le fruit d’une d’équipe passionnée par le domaine.
Ton souhait pour le territoire métropolitain ?
En plus des outils déjà disponibles à la CMQuébec, j’ajouterais la télédétection et l’information en trois dimensions pour affiner la lecture et la compréhension de notre territoire. La télédétection permet, par exemple, de relever le taux d’humidité des sols, de mesurer le taux d’imperméabilité ou encore d’analyser les essences forestières à grande échelle. Quant aux images en 3D, elles permettent de mieux comprendre les effets d’érosion d’un littoral ou l’ombrage solaire d’un édifice sur son environnement urbain.
Qu’est-ce qui te passionne en dehors du travail ?
La pandémie a été l’occasion de prendre du temps avec mes deux grands garçons pour explorer les engins téléguidés de haute performance. Le téléguidage demande de l’adresse alors que l’entretien et l’amélioration des engins nécessitent des connaissances en mécanique et en hautes technologies. Encore aujourd’hui, cela nous réunit toujours.
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