Au Québec, 70 % de la population s’approvisionnent à partir des eaux de surfaces (rivières, lacs et fleuve Saint-Laurent). Même si ces sources d’approvisionnement abondent sur le territoire québécois, cette eau n’est pas répartie également sur le territoire et au courant de l’année. Les étés particulièrement chauds et secs peuvent causer des étiages sévères qui menacent la capacité de certaines municipalités à approvisionner leur population au moment même où la demande en eau potable est la plus forte.
Dans le cadre du Plan d’action sur la protection des sources d’eau potable, la CMQ a mandaté au printemps 2016 le consortium Ouranos afin de documenter l’impact des changements climatiques sur la disponibilité en eau potable pour les prochaines décennies. Les conclusions de cette première analyse ont démontré qu’à l’horizon 2050, l’évolution de la disponibilité de la ressource en eau lors de certaines périodes critiques pourrait complexifier les processus d’approvisionnement en eau potable à la Ville de Québec.