Les visages de la Communauté : Alexandre Bélanger

À l’époque, le gouvernement mettait en place des organismes de bassin versant. Le premier jour de ma diplomation (oui, oui !), j’ai été engagé afin de cartographier le territoire et réaliser les premiers portraits des Plans directeurs de l’eau.

Par la suite, j’ai œuvré au sein de la Fédération régionale de l’UPA de Lévis-Bellechasse, Lotbinière Mégantic et Capitale-Nationale-Côte-Nord. Nous défendions les politiques et apportions un service-conseil auprès de plus de 4 000 entreprises agricoles. Les questions relatives à l’agrandissement des périmètres urbains et la mise en place des mesures en agroenvironnement occupaient tout mon temps.

Pourquoi avoir choisi la CMQuébec ?

Après plus de 10 ans à travailler en milieu agricole, j’ai saisi l’opportunité de rejoindre le secteur municipal à l’échelle métropolitaine. En 2012, le premier Plan métropolitain d’aménagement et de développement venait d’être adopté et le gouvernement avait donné comme condition l’élaboration des premiers Plans de développement de la zone agricole (PDZA).
Mon rôle était de coordonner avec les villes et MRC du territoire la réalisation de plans et l’identification d’enjeux métropolitains en matière de développement de l’agriculture et de protection des terres agricoles. À ce moment, la CMQuébec s’était également engagée dans la réalisation de nombreuses études environnementales dont je m’étais fait confier la responsabilité. La cartographie des milieux humides de Canards illimités et le projet d’acquisition des connaissances sur les eaux souterraines de l’Université Laval ont été des études déterminantes pour l’organisation et nos partenaires.

Raconte-nous les réalisations dont tu es le plus fier.

J’ai eu la chance d’être impliqué dans une multitude de projets. Je me souviendrais toujours des premiers échanges sur la protection des sources d’eau potable, la déclaration sur un environnement climatique propice au développement, la nécessité de documenter les zones inondables, la pertinence du développement social ou encore les réflexions sur l’avenir des terres des sœurs de la Charité. Néanmoins, mon implication au fil des ans s’est cristallisée sur les projets agricoles, plus spécifiquement sur ce qui deviendra l’Entente sectorielle pour le développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la Capitale-Nationale et Lévis, le développement des coopérations décentralisées France-Québec et la réalisation de projet de recherche sur les systèmes alimentaires territorialisés avec l’Université Laval, dont je suis très fier.

Quels sont, selon toi, les enjeux métropolitains à venir ? Quel est ton souhait pour l’organisation ?

Les défis des prochaines années seront assurément ceux d’ordre humain, plus spécifiquement les enjeux liés aux besoins de base comme le logement et l’alimentation. Les Communautés métropolitaines ont été créées par le gouvernement du Québec pour donner suite aux fusions municipales et réfléchir aux enjeux économiques, de mobilité et d’aménagement des centres périurbains de Québec et Montréal. Nous avons un devoir de nous projeter dans l’avenir et mettre en place des mesures en aménagement du territoire qui assureront une sécurité et une stabilité économique, sociale et environnementale.
Je souhaite que la CMQuébec puisse être au cœur d’alliances avec le milieu universitaire et la communauté internationale afin de jouer un rôle de leader et d’être un acteur qui se distingue par sa complémentarité avec nos composantes, soit les villes et MRC. Ensemble, soyons exemplaires afin de réaliser les plus beaux projets en matière d’aménagement du territoire, et ce, pour l’avenir de nos collectivités.