Retour aux actualités

Connaissez-vous bien les rivières qui nous entourent ?

9 février 2021

Dans le cadre de la Trame verte et bleue métropolitaine, la Communauté souhaite mettre en valeur et connecter les milieux naturels et récréotouristiques du territoire afin d’en faire une destination attirante et durable.

La planification des Coulées vertes et bleues aspire à préserver et valoriser les grandes rivières et leurs milieux naturels, tout en offrant des possibilités pour le développement de sentiers et d’activités de plein air. Nous vous invitons à découvrir le caractère distinctif et le potentiel des huit coulées vertes et bleues situées sur notre territoire !

 

Découvrez huit grandes rivières sur le territoire métropolitain


La majestueuse

Suivant la couronne urbanisée au nord de la CMQ, la rivière Jacques-Cartier se distingue par ses panoramas et sa géomorphologie plus grande que nature, en plus de regrouper une variété impressionnante d’activités réparties à travers des pôles récréatifs bien établis.

En effet, les différentes haltes riveraines permettent autant de s’adonner à la pratique d’activités sportives que de se ressourcer.

Objectifs et orientations

La planification pour cette rivière vise à bonifier l’intégration de ces lieux d’activités en tissant de nouveaux liens depuis une série de pôles récréatifs et d’aires d’accueil qui permettront un meilleur accès à la vallée. Dans le contexte où la présence de la Base de soutien de la 2e Division du Canada Valcartier a pour effet de scinder la vallée en deux tronçons, il est proposé d’unifier les parcours nautiques de la rivière en un corridor permettant de lier le parc national de la Jacques-Cartier au parc du Grand-Héron.

La forte interconnectivité de la vallée de la Jacques-Cartier aux milieux écologiques adjacents ouvre la porte à une meilleure mise en valeur des milieux naturels environnants. Dans cet esprit, il est souhaité que la mise en valeur de la rivière Jacques-Cartier et ses affluents permette éventuellement la restauration et la conservation de la ressource piscicole, notamment le saumon atlantique.

« Elle se distingue par la présence du saumon de l’atlantique, son caractère tumultueux, mais propice aux activités récréatives et ses paysages scéniques. »


La créative

La rivière du Cap Rouge sillonne d’abord une petite zone boisée au pied du mont Bélair pour ensuite traverser une zone agricole à Saint-Augustin-de-Desmaures. Après son passage sous l’Autoroute 40, elle se dirige vers un secteur urbain dans la ville de Québec où ses méandres sont étroitement liés aux milieux de vie du secteur.

Son parcours se termine dans le Vieux-Cap-Rouge où elle se jette finalement dans le fleuve dans la baie de Cap-Rouge.

Objectifs et orientations

La planification de la rivière du Cap Rouge se déploie essentiellement dans la portion de la rivière qui traverse le tissu urbain de la ville de Québec, soit entre le boulevard Wilfrid-Hamel et l’embouchure du fleuve Saint-Laurent. En raison du caractère agricole et de la faible intégration écologique de la portion située à l’extérieur du périmètre urbain, des efforts de renaturalisation pour ce cours d’eau gagneraient à être mis de l’avant.

Le secteur de l’embouchure possède de multiples attraits historiques, culturels et paysagers et jouit d’un potentiel important de mise en valeur, notamment en raison de son positionnement au cœur du vieux Cap-Rouge. On ne la surnomme pas la créative pour rien !

« Elle se distingue par son paysage changeant au gré des marées, l’inventivité du Tracel et sa concentration d’art et de culture. »


La fondatrice

À partir du lac Saint-Charles, d’où elle prend sa source, la rivière du même nom coule en milieu urbain avant de se déverser dans le fleuve Saint-Laurent, près du Port de Québec.

Le parc linéaire de la rivière Saint-Charles s’étend tout au long de la rivière et est ponctué de plusieurs parcs urbains permettant la pratique de nombreuses activités. La rivière du Berger, qui se jette dans la Saint-Charles, fait partie de cette coulée verte et bleue en raison de la présence de différents parcs qui les relient, dont le parc de la rivière du Berger.

 

Objectifs et orientations

La volonté pour cette rivière est de consolider les espaces verts à proximité et de renforcer les nombreux liens caractérisant le parcours du parc linéaire de la rivière Saint-Charles afin de faciliter les déplacements entre les quartiers qui bordent les rivières Saint-Charles et du Berger.

Ultimement, la poursuite des efforts de renaturalisation et de dépollution de la rivière pourrait permettre l’intégration d’activités nautiques dans la portion aval du barrage Saint-Jacques.

« Elle se distingue comme étant le berceau du peuplement et par la présence actuelle des Premières Nations sur ses rives. »


La seigneuriale

À partir du lac John, d’où elle prend sa source, la rivière Beauport coule à travers le milieu urbain et se déverse dans le fleuve Saint-Laurent au niveau des battures de Beauport.

Au fil de son parcours, elle croise des axes routiers d’importance ainsi qu’un milieu urbain diversifié. Le parc de la Rivière-Beauport permet déjà de découvrir, parcourir et traverser la rivière dans sa partie aval.

 

Objectifs et orientations

Avec son patrimoine architectural, son potentiel archéologique et son lien avec le fleuve, le pôle récréatif de la seigneurie de Beauport constitue le principal élément structurant de la rivière, en faisant le principal point de départ du parc de la Rivière-Beauport.

Le projet d’aménagement envisagé vise à poursuivre le parc linéaire riverain sur l’ensemble du cours d’eau afin de permettre aux piétons de découvrir la rivière sur toute sa longueur.

« Elle se distingue par son lien étroit avec l’avenue Royale, une des plus vieilles artères en Amérique du Nord ainsi que par la présence de nombreux sites patrimoniaux. »


La fougueuse

La rivière Montmorency traverse successivement les MRC de La Côte-de-Beaupré et de La Jacques-Cartier ainsi que la Ville de Québec avec la fougue qu’on lui connaît.

Elle est caractérisée par la présence de deux pôles récréatifs complémentaires, soit celui du parc de la Chute-Montmorency, dont la réputation s’étend bien au-delà de la région métropolitaine de Québec, ainsi que celui du Centre de plein air de Beauport, qui profite d’un rayonnement à l’échelle locale.

 

Objectifs et orientations

Afin de permettre aux citoyens et visiteurs de découvrir les aménagements paysagers qui échelonnent la Montmorency, il est proposé de créer un parcours pédestre riverain reliant le fleuve à Sainte-Brigitte-de-Laval, où se trouve le point de départ de nombreux sentiers existants et potentiels dans les montagnes environnantes.

Les liens entre les villes de Québec et Boischatel étant particulièrement peu nombreux, la création de connections piétonnes et cyclables permettra de faciliter l’accès à la rivière tout en structurant les secteurs ciblés pour le développement urbain dans les deux municipalités. Les aménagements devront faciliter l’accès au cours d’eau tout en préservant la qualité des milieux naturels qui façonnent le paysage de la rivière.

« Elle se distingue par son caractère énergique et impétueux de même que par la puissance de ses rapides et de ses canyons encaissés. »


Le courant caché

Tel un courant caché, la rivière Sainte-Anne file entre le Parc national des Grands-Jardins, la Réserve faunique des Laurentides et la Seigneurie de Beaupré. Sur le territoire de la MRC de La Côte-de-Beaupré, la rivière croise des milieux parfois très encaissés.

Elle traverse des secteurs forestiers et agricoles avant de rejoindre ceux boisés et résidentiels du milieu périurbain.

 

Objectifs et orientations

Les plans envisagés pour la rivière Sainte-Anne s’appuient sur la création de trois aires d’accueil principales et deux aires d’accueil secondaires permettant d’améliorer les accès à la rivière.

Ces lieux d’accueil structureront ce futur réseau de sentiers pédestres en incitant à la découverte de la rivière, de l’embouchure jusqu’aux sentiers des Caps, en passant par le secteur des chutes Jean-Larose, le sentier Mestachibo, les Sept Chutes, le noyau de Saint-Tite-des-Caps et les sentiers des Caps.

« Elle se distingue par ses rives naturelles et sa productivité d’électricité. »


La turbulente pionnière

La rivière Chaudière puise sa source dans le lac Mégantic. Elle coule ensuite en direction nord sur une distance de 185 km avant de se jeter dans le fleuve, près des ponts de Québec et Pierre-Laporte.

Cette « turbulente pionnière » sillonne des secteur agricoles et boisés en milieu périurbain, suit l’autoroute 73 et parcourt plusieurs milieux urbains avant de traverser le parc des Chutes-de-la-Chaudière et terminer son chemin.

Objectifs et orientations

Dans le contexte où les attraits récréatifs, paysagers et écologiques sont principalement concentrés au parc des Chutes-de-la-Chaudière, la vision d’aménagement pour la rivière Chaudière repose sur la mise en valeur de portions jusqu’ici méconnues et inaccessibles de cette coulée verte et bleue.

Les portions aval et amont des chutes forment un important corridor écologique et paysager que les visiteurs pourront découvrir à travers un réseau de sentiers et de liens cyclables bonifiés, décloisonnant ainsi le territoire lévisien tout en favorisant les transports actifs.

« Elle se distingue par son caractère imprévisible et sa résilience. »

La contrastante animée

Prenant sa source dans les massifs appalachiens, la rivière Etchemin est d’une longueur de 140 km. Sur le territoire de la CMQ, elle traverse un secteur agricole en milieu périurbain, puis le parc de la Rivière-Etchemin avant de se jeter dans le fleuve. En milieu urbain, elle coule sous l’autoroute 20.

En aval, ses rives boisées bordent diverses zones industrielles et de consolidation urbaine. Elle termine son parcours à environ 5 km à l’est du pont de Québec, bordée du côté ouest par le Juvénat Notre-Dame et du côté est par le parc du Domaine Etchemin.

Objectifs et orientations

Le plan projeté pour la rivière Etchemin est centré sur l’aménagement du parc de la Rivière-Etchemin, un vaste corridor écologique qui s’étire sur plus de 400 hectares. Alors que les Sentiers La Balade forment déjà un important pôle récréatif régional, la portion sud de la rivière Etchemin demeure moins accessible.

La proposition vise ainsi à mettre en valeur ce secteur, notamment par l’aménagement d’un second pôle récréatif près de l’Abbaye qui sera connecté à un réseau de sentiers et de passerelles.

« Elle se distingue par sa localisation centrale et ses nombreuses activités. »

Quelques liens utiles

Pourrait également vous intéresser