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On débute cette série de portraits avec Marianne Thibault, conseillère en aménagement du territoire et environnement à la CMQuébec depuis (presque) dix ans. Avec une formation en géographie et en aménagement du territoire en poche, elle nous parle de son parcours, de sa piqure des voyages et de sa vision pour le territoire métropolitain.
Qu’est-ce qui t’a amené à travailler à la CMQuébec ?
J’ai débuté ma carrière dans une firme privée, une expérience qui a été très formatrice et m’a amenée à travailler sur toutes sortes de projets au Québec dans divers secteurs d’activités (aménagement du territoire, tourisme, agroalimentaire, développement économique, environnement, etc.).
Par contre, la nature de mon emploi ne me permettait pas de travailler plus concrètement à la mise en œuvre des recommandations émises dans ces différents mandats. Après quelques années en poste, je ressentais vraiment le besoin de m’impliquer davantage dans ma région. Lorsque j’ai vu une ouverture à la CMQuébec, j’ai appliqué au poste de conseillère en aménagement du territoire qui était à combler, il y a maintenant neuf ans !
Quelle est ta plus grande réalisation ?
Je dirais l’ensemble de la planification de la Trame verte et bleue métropolitaine, qui est l’un des dossiers dont j’ai été chargée durant mes premières années à la CMQuébec. Je suis particulièrement fière de la réalisation de deux grandes études commandées dans le but de mieux planifier la Trame, mais qui sont aussi très utiles et maintenant couramment utilisées pour toute planification du territoire respectueuse des milieux naturels : l’Analyse de la connectivité écologique du territoire sur le territoire, menée par la CMQuébec et la TCRQ (CIMA+) ainsi que La valeur économique des écosystèmes naturels et agricoles de la CMQuébec et la TCRQ (Université du Québec en Outaouais).
Qu’est-ce qui te passionne en dehors du travail ?
Les voyages et la nature ! Étant géographe et fille d’une géographe et d’un biologiste, on peut dire que la pomme n’est pas tombée bien loin de l’arbre. J’aime passer du temps en nature, découvrir de nouvelles cultures, être dépaysée, explorer, faire des découvertes culinaires, visiter des écosystèmes différents du nôtre et surtout, vivre selon le rythme des endroits que je visite.
Que souhaites-tu pour le territoire métropolitain dans les prochaines années ?
J’ai toujours eu le sentiment d’habiter le meilleur coin du Québec ! Nous sommes choyés d’être au cœur d’une région charmante et dynamique, pleine de culture et de paysages exceptionnels, où la nature n’est jamais bien loin. C’est une chance que d’être à proximité de véritables joyaux comme l’île d’Orléans et le fleuve Saint-Laurent, de charmantes campagnes et de si beaux lacs et montagnes, desquels on profite en toute saison. Mon souhait serait de conserver ces précieux acquis qui font de notre région un endroit où il fait bon vivre, tout en continuant à transformer nos milieux de vie pour en améliorer toujours plus la qualité ; je pense surtout aux banlieues où on retrouve, à mon avis, énormément de potentiels d’amélioration.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui aimerait travailler en aménagement du territoire dans un organisme comme le nôtre ?
Je lui dirais que c’est un domaine très dynamique et enrichissant, qui permet de s’intéresser à plein de choses connexes à l’aménagement du territoire : l’environnement, la culture, le patrimoine, le design, l’architecture, l’agriculture, le développement économique, le tourisme, les transports, la géomatique, la biologie, la politique… et j’en passe ! Mon meilleur conseil serait de lire, de s’informer, de s’intéresser à une panoplie de sujets pouvant avoir des liens avec l’aménagement du territoire et son travail sera enrichi par l’acquisition de ces connaissances générales.